Chapitre 3 - Des nœuds d'acier de Sandrine Collette

Salut les p'tits lecteurs, j'espère qu'ils vont bien, qu'ils ont pris plein de bonnes résolutions pour cette nouvelle année. Quant à moi, on prend ce qui marche bien et on refait la même.

Je vous laisse donc avec cette chronique toute fraîche, qui je l'espère vous poussera à acheter ce livre (car il vaut le détour). Que les dieux me soient favorable dans la rédaction de cette avis (dixit l'adorateur du dieu Panda faiseur de sushi - rhmm...)

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Quelle est la cible chef ?

Des nœuds d'acier de Sandrine Collette

Edition Denoël, collection Sueurs Froides

édité en 2013

265 pages

ISBN 978.2.20711390.5 (ça peux toujours vous être utile)

  

Et le topo chef !

La prison n'avait pas réussi à le briser.

Ces deux vieillards retirés du monde vont-ils y parvenir?

Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s'appelle Théo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave.

Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers. 

Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d'où toute humanité a disparu?

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Et moi dans l'histoire?

On m'avait dit que ce livre avait était sponsorisé par EDF, que ça ne m'aurais pas étonné.  10 000 volt de tension, au moins, réside à l'intérieur de ce thriller - huis clos. Les personnages sont ici détaillé avec minutie: défaut, folie, aspect, réaction... Les moindre recoins de leurs esprits tortueux sont passés au crible fin. Sandrine Collette aurais très bien pu être une entomologiste de renom, car elle étudie le comportement de ses personnages comme elle étudierait une colonie de fourmi, enfermé dans un terrarium, notant scrupuleusement chaque détail dans un petit calepin, et s'amusant à triturer, torturer, manipuler ses pauvres insectes. 

J'ai adhéré sans complexe à ce livre, envoûté par l'ambiance angoissante et glauquissime au possible. Attention cependant, nous ne sommes pas dans de l'horrifique, tout reste très psychologique. Il y a cependant quelque scène qui pourrait choquer les lecteur non averti. Ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains.

J'ai été cependant un peu déçu par la fin, mais il n'est pas exclure que vous l’appréciez, à vous de voir, à vous de lire...

J'ouvre une cellule de crise dans les commentaires pour les victimes.

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Cette chronique a été écrite sous l'emprise de :

SkyWorld -Two Steps from Hell (allez jeter un coup d'oeil sur Deezer, ça vaut le détour)